CDEN du 7 Juin - Reforme des rythmes (source: http://fcpe33.org/les-communiqués/57-cden-du-7-juin-reforme-des-rythmes.html)

"Compte-rendu du CDEN du 7 juin

Mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013

Pour information, les représentants des syndicats représentatifs au CTSD (comité technique spécial départemental) n'ont pas accepté l'examen de la situation des écoles qui sont, pour l'instant, réputées passer à 4,5 jours en 2013 ceci faute d'une information dans les délais permettant le travail syndical (1).

Selon le DASEN, peu d'écoles ont fait remonter, pour le moment, des demandes contradictoires avec les Mairies. Dans l'ensemble, à chaque fois, un accord, un point d'équilibre est trouvé, allant jusqu'au report en 2014, comme à Blanquefort.

C'est cette recherche de point d'équilibre que souhaite le DASEN pour les cas encore en discussion ou qui pourraient le devenir.

Seules les grandes lignes ont été abordées tant au CTSD qu’au CDEN ! Les thèmes évoqués lors du comité consultatif ont été repris. Le document distribué lors de cette première réunion a été à nouveau présenté avec quelques changements (évolution du nombre de communes et donc d’écoles concernés par la réforme dès 2013). Ainsi comme la souligné le DASEN au CTSD « la situation peut changer chaque jour, rien n’est figé ».

Le CTSD qui examinera les horaires des écoles concernées est repoussé au 17 juin, et le CDEN au lendemain.

— Déclarations initiales des divers syndicats présents

• FSU qui s'inquiète des faiblesses et oublis de la refondation de l'école, avec risque “annoncée” des inégalités creusées

• ENEC-AP-FO avec M. Argobast : refondation est en fait l'occasion d'un nouveau transfert des charges liées à l'éducation de l'Etat vers les collectivités locales ; contre l'allongement du temps scolaire ; par ailleurs, il indique que des collègues auraient subi des pressions pour qu'ils ne participent pas à des réunions publiques organisées par les collectivités locales sur les rythmes en dehors de leurs heures de travail.

• ENSA-Education avec M. Despujols qui souligne les efforts pour mettre en place la réforme • FCPE (2)

— Vote du vœu proposé par le FSU sur un plan de rattrapage d'urgence de 300 postes : unanimité sauf 2 refus de vote (dont le maire du Bouscat) et 1 abstention (M. Ratel, personnalité désignée par le CG).

— Commentaires de M. Legrand, le DASEN
• des efforts déjà entrepris (+ 111 dans le primaire et +140 dans le secondaire) + efforts à l'égard des enfants allophones

• sur la durée du temps des enfants à l'école de 7h à 18h s'est déjà le cas pour les enfants dont les parents travaillent

• Quelques remarques sur la méthodologie suivie pour la mise en place de la réforme : travail de "dentelle" (expression prononcée par M. Despujols et reprise par le DASEN) au cas par cas, recherche d’un point d’accord entre les acteurs, mais concède que cette démarche peut entrainer des amertumes et des insatisfactions.

• Un travail de longue haleine : un CTSD a précédé ce CDEN qui apparait comme la suite et annonce d'un prochain CDEN, le 18 juin à 9h, consacré lui aussi en partie à cette question.

— Etat des lieux de la mise en place des rythmes scolaires par M. Gratianette, secrétaire général : après le commentaire des tableaux et camemberts, il évoque :

• des contraintes : le transport scolaire (souvent, le plus simple, cela a été le respect de l'existant) ; les neuf demi-journées fixés par la loi

• deux demandes dérogatoires émanant des RPI (regroupement pédagogique intercommunal) (3) de Budos, pour un mercredi de 3h45 au lieu de 3h, et de Bazas qui demande pour une école élémentaire deux journées d'enseignement de 6h au lieu de 5H30 (PEDT obligatoire suite à la demande de dérogation)(4),

• la décision finale de l'organisation des journées (mise en place au sein des écoles et avec la participation des collectivités ; le DASEN a bien rappelé que lui et ses inspecteurs avaient incité tous les directeurs d'école à se rapprocher des mairies pour se mettre d'accord) revient au DASEN pour une période de Trois ans ; ensuite, il y aura reconduction ou modification si nécessaire),

• une troisième contrainte : le logiciel/application adopté pour la gestion des services du personnel enseignant n'a pas prévu qu'au sein d'une même école, il puisse y avoir une organisation des services en fonction des cycles : il faudra donc discuter avec les 4 communes concernées pour qu'elles modifient leur organisation.

— Discussion :

• la troisième contrainte d'ordre technique est inadmissible (FCPE, l'informatique est au service des personnes, pas le contraire) ; le représentant de l’UNSA a parlé d'imaginaire bloqué, que deviennent les projets pédagogiques (FSU) ; où est l'intérêt de l'enfant (FSU, FCPE). Demande à ce que le logiciel soit modifié.

Réponse : cela ne dépend pas directement d'eux mais effectivement il faudra travailler à ce problème.

• Question de la FSU: comment les emplois du temps avaient-ils été élaborés : De qui émanent ces emplois du temps ? Seulement de la mairie ? Le sentiment exprimé par la FSU est que les enseignants et les parents ont été exclus des débats.

Réponse : rappel des étapes de la communication envers les directeurs d'école qui devaient faire remonter des propositions d'emploi du temps

http://fcpe33.org/les-communiqués/57-cden-du-7-juin-reforme-des-rythmes.html?tmpl=component&print=1&layout=default&page= Page 1 sur 2

CDEN du 7 Juin - Reforme des rythmes 27/08/13 23:49

• commentaires : M. Maurin craint un risque de municipalisation (idée partagée au moins par FCPE, FSU) ; La FCPE demande à ce que la prochaine réunion de concertation tienne compte de ces problèmes pour ne pas approfondir les inégalités entre écoles et communes.

• réponse de M. Vincent en tant que maire : loin de la plupart des maires l'idée de vouloir s'ingérer dans les écoles et rappel que les enfants sont dehors de 8h à 18h.

[1] http://33.snuipp.fr/spip.php?article1160 – lien pour trouver un compte-rendu du CTSD, ou nous ne siégeons pas. [2] Déclaration jointe

[3] «Le regroupement pédagogique intercommunal (RPI) est une structure pédagogique d’enseignement dont l’existence repose sur un accord contractuel entre communes, fixant notamment les conditions de répartition des charges des écoles regroupées. L’inspecteur d’académie est consulté et associé à cet accord dont la mise en oeuvre est conditionnée par les possibilités d’affectation d’emplois. Dans le cadre d’un RPI, ces dépenses sont réparties entre les communes selon les termes de l’accord conclu » Définition INSEE

[4] 22 communes / 77 ont déposé un PEDT (projet éducatif territorial), le décret ne le rend pas obligatoire sauf en cas de demande de dérogation. 4 PEDT sont finalisés (Créon, Gours,

St Morillon, CC de l’Estuaire) auxquels s’ajoutent ceux de Budos et Bazas. Les 16 autres communes doivent revoir leur projet et le finaliser d’ici la fin du mois de juin, afin qu’il soit ensuite instruit par la direction départementale de la cohésion sociale. "

 

Source



27/08/2013

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 64 autres membres